La vie est rarement comme on l’avait imaginé, des fois un peu trop dure, des fois un peu trop douce. Mais des fois on n’arrive pas à démêler le vrai du faux, la réalité de l’imaginaire…

Je m’appel Katherine L., j’ai aujourd’hui 33ans, et je vais vous raconter mon histoire et celle de celui qui partage plus ou moins ma vie aujourd’hui. Je suis issu d’une grande famille de malfrat, et la malhonnêteté est inscrite dans nos gènes, j’avais 18ans à l’époque et je venais faire mes études dans une petite faculté, pas si petite que ça, dans un coin un peu perdu. J’y ai fait la rencontre de plusieurs personnes qui on jouait un rôle plus ou moins important dans mon histoire, et certains plus grand que je ne l’avait imaginé.

Tout à commencer par un devoir de groupe à faire dans un de mes cours, un exposé. J’étais un peu à l’écart de tout ces gens qui composaient ma classe, tout ces gens qui ne me ressemblaient en rien. Ce jour là, comme un peu près tous les autres jours, je n’étais pas très réveillé, j’avais encore fait la fête toute la nuit. Le prof nous demande de former des groupes, alors j’observe autour de moi où je pourrais m’incruster. Je repère deux filles au premier rang, un peu folle, genre première de la classe, rien dans la vie à part les cours. L’une avec les cheveux longs, noirs, et super sec, l’autre, les cheveux pas trop longs, d’une couleur innommable, toutes deux avec des yeux bleu, peut être une nouvelle mode. Elles me proposent dans un premier temps de les retrouver à la bibliothèque universitaire, et moi, la fille pas du tout sérieuse, « la bibliothèques, ce truc avec plein de livre ». Au finale, on se rejoignit chez l’une d’elle, Tussilda, la fille aux cheveux secs. Là-bas, Tussilda ce montra très démonstratif, en parlant de chose et d’autre et aussi de photo de nue qu’elle voulait envoyé à son petit copain. Vala, elle, la fille aux cheveux d’une couleur innommable, restait un mystère, elle ne faisait que répondre aux propos de Tussi, comme si son manque de pudeur ne lui fût que trop familier.

Pendant ce temps là, d’un autre côté un duo de garçon se formait, Sébastian, le petit blond un peu enrobé, lui aussi aux yeux bleus, et qui semblait plus que timide, il semblait avoir des chose à cacher, et Juan-Paolo, un italien dans la force de son pays d’origine, brun, et plus que lourd, il n’était en rien timide, au contraire, il semblait très intrusif, un peu comme Tussi.

Peu de temps après je fit la connaissance de Isabelle que j’avais déjà remarqué dans les amphis parmi les 300autres élèves. Elle était grande et fine, brune et avec une certaine classe, mais elle se faisait constamment draguer par Paolo.

Alors voilà comment avez débuté cette première année universitaire. Les soirées se multiplier, un jour chez l’un celui d’après chez l’autre, ou je devrais dire un soir chez l’un la semaine d’après chez l’autre, car ces soirée n’avaient rien avoir avec ma vie d’avant, je laissais tombé les banquettes des grands club privés pour le petit clic-clac d’un minuscule appartement. Au lieu de danser toute la nuit hydratée de cocktails, je mangeais toute une soirée devant un DVD (ma ligne en a d’ailleurs subit les frais). Toutes ces soirées me semblaient longues et assommantes alors que je ne rentrais pas tard chez moi, et je remarquai que je n’étais pas la seule dans cette situation, Sébastian aussi semblait s’ennuyer. Son visage me disait quelque chose, j’avais l’impression de le connaître, mais serait ce possible ? J’avais passé toute mon enfance sur mon île, mais peut être l’avais-je rencontré lors de mes courtes venues à la métropole. Peu importe. Il n’était pas très présent durant les cours, et lorsqu’il était là, il semblait pensé à autre chose.

Passons. La chose qui me semblait la plus divertissante durant ces soirées c’était de voir qui draguer qui, un véritable feuilleton télé duquel je faisais partie. Paolo faisait des avances très prononcées à Isabelle qui ne voyait en lui qu’un simple ami, mais il se rabattu vite sur Tussi, qui draguer tout ce qu’y avait un pénis, ou non d’ailleurs, tout ceux qui pouvaient avoir une quelconque attirance pour elle, devenaient sa victime. Elle se mit très vite à entretenir une relation secrète avec Sébastian, relation secrète dont tout le monde avait eu échos… Mais il n’était pas sa seule victime, je l’étais également, puisqu’un jour sans vraiment m’en rendre compte je lui dis « ça ne va pas avec ma copine », elle comprit alors mon attirance certaine pour les femmes, et elle cru dans la seconde qui suivait que je la désirais. Jouer avec elle à ce petit jeu ne me semblait en rien dangereux, mais j’avais des vues sur une autre fille de ce petit groupe.

Vala était la seule qui n’avait aucune interaction sentimentale avec les autres, elle était heureuse avec Daniel, son tendre petit ami. Il faut dire aussi que Tussi ne laissait personne s’en approcher et à l’époque j’ignorais pourquoi. En tout cas sa technique de chaise gardé été fructueuse, elle m’avait dit à l’époque que Vala était homophobe, et elle racontait à tout le monde qu’elle n’aimait pas faire la fête, qu’elle restait tout le temps enfermé chez elle pour travailler, mais tout ça n’était pas vrai, la vérité, elle voulait garder Vala pour elle, et que personne ne l’approche. Vala était donc la chaise gardée de Tussi, et, pour cette raison, elle était un réel mystère pour moi, un mystère que je n’avais pas trop envie de découvrir.

Donc voilà, c’est ainsi que se conclut ce premier chapitre introductif de cette nouvelle vie universitaire.

Pilot.

Partager cet article